Le 17 mai dernier, entourée d’artistes locaux et du blogueur Barbichette, la marque TOMS organisait l’événement « style your sole » à Rennes. A cette occasion, j’ai été conviée à suivre l’opération ainsi que les ateliers de customisation mis en place chez Scott Originals, rue Pont aux Foulons. Une belle occasion de (re)découvrir les valeurs d’une enseigne novatrice et sociale et de se pencher sur deux artistes talentueux : C’est pas l’usine et Brez.
Evénement TOMS à Rennes : Style your sole
Cet événement proposait aux clients Rennais, de se voir offrir, contre une paire TOMS achetée, une customisation par Morgane (C’est pas l’usine) et Mathias (Brez). Au programme : broderies, mots doux et dessins au posca. L’idée était chouette et nos deux artistes n’ont pas vraiment chômé…
Retour en images sur cet après-midi, présentations des artistes et de l’enseigne TOMS 🙂
Brez : un artiste Rennais issu du street art
Mathias aka Brez est un artiste local actif issu des scènes hip-hop et graffiti. Avec Patrice Poch, Brez a créé la biennale d’art urbain Teenage Kicks et maîtrise le graffiti, le collage ou encore la calligraphie. Adepte des grandes fresques partout dans le monde, Brez collabore avec de nombreux artistes comme Mioshe ou Dinovoodoo, pour ne citer qu’eux.
C’est pas l’usine : créatrice d’objets personnalisables
C’est pas l’usine ou plutôt Morgane, est une créatrice de Rennes passionnée par l’univers « do it yourself » depuis plusieurs années maintenant. Elle brode comme personne et conçoit des objets personnalisés à la main comme à la machine à coudre. Tee-shirts, tote bags, broches, sweats… Morgane créé au gré de ses envies, des pièces originales et intemporelles. Autre corde à son arc : la sublimation de mug à personnaliser.
TOMS : Création et concept OneforOne
La création de TOMS en 2006, nous vient directement d’Argentine. A cette époque, le futur créateur de la marque, Blake Mycoski, n’était alors qu’un globe trotter au sens classique du terme. Pris d’amitié pour le peuple argentin et touché par les conditions de vie des enfants, Blake Mycoski décida de leur fabriquer des chaussures. Moins classique, d’un coup. Fabriquer des chaussures, oui, mais pas n’importe comment : autour du concept – à l’époque unique : une paire achetée fera don d’une paire à un enfant dans le besoin. C’est que TOMS appelle le OneforOne.
« J’étais tellement touché par l’esprit des peuples latino-américains, en particulier ceux qui n’avaient pas grand-chose, que j’ai immédiatement ressenti le besoin, la responsabilité, de faire plus. »
— Blake Mycoskie
Dix ans après, les dons concernent 70 pays dans le monde et plus de 70 millions d’enfants bénéficient de chaussures TOMS neuves en fonction de leur lieu d’habitation et du climat sur place.
Depuis 2011, le mouvement prend de l’ampleur et s’oriente vers d’autres besoins fondamentaux : une bonne vue et un suivi optique régulier. A travers sa collection de lunettes, TOMS s’est donc engagé à offrir des paires de correction, des soins optiques et chirurgicaux aux personnes souffrant de problèmes de vue. C’est ainsi que plus de 400.000 personnes ont retrouvé la vue depuis la création de lunettes TOMS.
A travers de nombreux programmes de dons, partages et réinsertion, l’enseigne TOMS, accompagnée de partenaires-donateurs ont permis, entre autres : l’accès à l’eau potable, le don de kits de naissances pour les mamans, la prévention du harcèlement scolaire, de nombreux examens oculaires et chirurgies… à travers le globe.
C’est donc dans ce contexte et à travers ce concept si particulier à une entreprise commerciale, que j’ai assisté à cette opération sympathique et enrichissante. C’était une première pour moi de suivre une marque sur un événement mais je ne suis pas déçue de cette rencontre. D’autant plus que les valeurs portées par TOMS sont nombreuses et que j’ai découvert, lors de cet événement, un accueil chaleureux et des artistes locaux talentueux et vraiment cools ou l’inverse, je ne sais plus. What else ?
