Photographie Rennes : 7 photographes rennais à découvrir #3
Pour ce nouvel article, j’ai souhaité mettre en avant des photographes locaux, professionnels et amateurs, pour qu’ils nous parlent de leur métier, leur expérience, leurs techniques, et pourquoi ils ont choisi la photographie. J’apprécie particulièrement la photo et nous sommes plutôt chanceux, Rennes fourmille de nombreux talentueux photographes !
Crédit photo : Gwendal Le Flem
Je me souviens, je suis arrivé à la photo à Noël 2008. Je me suis acheté un peu par hasard et aussi par envie, mon premier appareil photo. J’avais besoin d’un medium pour m’exprimer et la photo a cette immédiateté qui était intéressante pour quelqu’un qui n’a jamais vraiment eu de pratique artistique. J’avais quand même un bagage Photoshop qui me permettait d’appréhender la post-production. Mes premières expériences de photos se faisaient surtout de nuit, quand je suis arrivé à Rennes en 2009. Il m’est souvent arrivé de me promener en pleine nuit avec mon appareil photo. Le calme, l’obscurité et la lumière artificielle des rues… Il y’a quelque chose d’irréel, un peu hors du temps qui me plaît.
Crédit photo : Gwendal Le Flem
Je suis venu à la photo de concert à la suite de rencontres. On m’a proposé de venir à l’Antipode photographier des concerts ; je me suis donc inscrit en tant que bénévole. À l’époque, je ne savais pas trop ce que j’allais y trouver, mais assister à des concerts pour y faire des photos, l’idée me plaisait bien ! Plongé dans le noir avec la scène en lumière, peut-être même avant la musique, c’est surtout cette ambiance que j’y ai trouvé et j’ai tout de suite aimé y faire des photos. J’ai d’ailleurs toujours beaucoup de mal à apprécier les photos que je fais sur des concerts en plein jour.
Si je devais choisir mes lieux ou festivals où je préfère travailler, je dirais l’Antipode, Art Rock, ElectroniK/Maintenant et le Chamonix Unlimited.
Difficile aussi de ne pas parler des Transmusicales. Les Trans reste un festival de mes débuts, qui m’a fait confiance en me passant une petite commande le jour ou j’ai arrêté d’être bénévole pour eux. C’était pour moi un super signe de gratitude ! Grâce à la responsable média, j’ai pu rencontrer l’équipe d’Arte Concert, avec qui je travaille encore aujourd’hui, six ans plus tard. J’y vais depuis une dizaine d’années. C’est une date impossible à rater pour moi.
📍 Site web de Gwendal : http://ladnewg.net
📍 Son compte Instagram : https://www.instagram.com/gwenlad
Crédit photo : Maël Photography
Je suis Maël, un photographe lifestyle rennais de 41 ans. Je suis l’heureux papa de jumeaux, garçon et fille, de 8 mois. Après une escapade londonienne qui a duré 11 ans et qui a pris fin il y à 3 ans, je suis redevenu Rennais depuis cette date. J’ai commencé la photo à Londres en 2009, déjà.
Mon activité principale est la photographie de mariage, mais je propose également des séances portrait, famille , grossesse et du corporate, pour les professionnels, en France comme à l’étranger. Aussi, mes différents voyages tels que Cuba, États-Unis, Norvège, Colombie, Vietnam, Écosse et j’en passe, m’ont véritablement donné le goût du reportage photo.
Crédit photo : Maël Photography
Je suis autodidacte et je me forme via des worshops et des formations en ligne en permanence. J’ai toujours aimé la photo et mon père shootait à l’argentique avec son vieux Pentax. L’élément déclencheur qui a fait que je me sois tourné vers la photographie, c’est ma rencontre avec un photographe rennais, Freddy Rapin. On travaillait ensemble au cinéma le Colombier, et il a sorti un livre qui s’appelle « homme libre, toujours tu chériras la mer ». Ce livre présentait des photos du bord de mer breton et son travail m’a véritablement touché.
📍 Site web de Maël : https://maelphotography.com
📍 Son compte Instagram : https://www.instagram.com/maelphotography
Crédit photo : Claire Le Fourn
J’ai ressenti quelque chose de particulier quand j’ai eu mon premier (vrai) boîtier à 15 ans. J’ai testé des choses, je ne connaissais rien à la technique… J’ai appris la photo sur le tas, sans me former – les tutos sur YouTube, ça n’existait pas à l’époque… J’ai seulement utilisé ce qu’il y avait dans ma tête et ce que je voyais autour de moi. C’est bien plus tard que j’ai décidé d’apprendre à maîtriser techniquement la lumière.
Petite, je voulais être photographe reporter puis très vite j’ai voulu être photographe mode pour de grandes marques. Mes parents ne m’ont pas suivi sur ce coup là. Etre photographe, laisser sous entendre que j’allais vers un métier bouché, sans argent. Alors pendant plus de 10 ans, j’ai gardé la photo en tant que passion pendant mes études et mon parcours pro.
Aujourd’hui, je photographie le monde avec mon meilleur outil de travail : mes yeux . Je l’observe dans sa globalité et dans ses détails. Je repère, j’analyse, je m’arrête un instant. Je m’émerveille encore comme une enfant. Pratique car ces yeux me suivent partout ! J’ai eu envie de faire de la photo très jeune, grâce à Yann Arthus Bertrand avec “La terre vue du ciel”. J’étais déjà fascinée par l’immensité du monde, les lignes, les textures, les formes, les reliefs, les contrastes, les couleurs, bien entendu, et l‘harmonie qu’il pouvait y avoir entre plusieurs choses.
Crédit photo : Claire Le Fourn
Je me suis toujours sentie différente, hypersensible et très réservée, mais aujourd’hui mon métier de photographe me permet de m’exprimer et de révéler mon potentiel complètement ignoré ! Auparavant, jamais je n’aurai cru en moi de cette façon. À travers la photographie, plus qu’un métier et avant tout une passion, je rencontre des personnes et des talents. J’adore mon activité, qui est une réelle valorisation des êtres humains et de leur potentiel créateur. C’est juste magique !
J’ai à coeur de permettre aux petites entreprises françaises (souvent locales) d’accéder à des contenus de photographies pro, de qualité à des tarifs adaptés. Mon univers photographique est intuitif et rafraîchissant, graphique et vitaminé, mais peut-être aussi touchant et profond.
📍 Site web de Claire : https://lefournclaire.myportfolio.com
📍 Son compte Instagram : https://www.instagram.com/clairelefourn
Crédit photo : Romain Berthelot
J’ai 22 ans, et je suis en école de graphisme. J’ai appris la photographie par moi-même aux alentours de mes 16 ans, bien avant de rentrer dans une école d’arts appliqués. Utilisant mon iPhone à mes débuts, j’ai vite compris la limite de celui-ci, même s’il est tout à fait possible d’exprimer sa créativité avec. J’ai alors investi dans mon premier appareil photo. S’en est suivie la prise de vue de mes différentes vacances et escapades dans la nature ainsi que des portraits. Il m’arrive parfois de couvrir des évènements sportifs ou faire du lifestyle, également.
Crédit photo : Romain Berthelot
À travers mon travail j’essaye de retransmettre, la beauté, la grandeur et la poésie du monde qui nous entoure. Le cadrage et la retouche sont assez importants pour moi. Il suffit de jouer avec un petit peu pour donner des univers totalement différents, allant du plus dramatique au plus féérique.
Parfois, je m’aide d’un sujet humain pour rappeler que nous faisons parti de cet ensemble, parfois non. La nature se suffit souvent à elle-même. La photographie est surtout l’expression de ma contemplation devant notre monde, que j’aimerai découvrir en long en large et en travers, dans les prochaines années de ma vie.
📍 Site web de Romain : https://www.behance.net/gallery/92592871/KESSLER-SYNDROME-Magazine-poster
📍 Son compte Instagram : https://www.instagram.com/rmnbrht
Crédit photo : Gaëlle Evellin
9 Décembre 2008, j’avais 19 ans. Ce soir là, je suis bénévole à l’Antipode MJC qui me prête un appareil photo reflex pour faire quelques clichés de l’évènement. C’était la première fois que je tenais un appareil photo de ce genre, je n’avais connu que l’argentique de mon père et le petit compact de ma mère. Quinze jours plus tard, je m’achète mon tout premier reflex. À partir de là, j’ai commencé à parcourir les concerts gratuits en bar, les concerts dans les différentes salles de Rennes, les festivals sur toute la France.
J’aime que mes photos de concerts soient ce que le public ne perçoit pas : un regard, une lumière, une position qui ne durera qu’un très court instant et qui sera capturé, un rendu intimiste. Sur le temps des prises de vue, je peux ne sortir que 2 ou 3 clichés, je suis très perfectionniste dans mon rendu de photographies.
Crédit photo : Gaëlle Evellin
Spécialisée dans la photographie de concert, je n’aime rien d’autre. Jusqu’au jour où j’effectue mon premier portrait d’artiste lors d’un festival… Depuis, tous mes portraits sont réalisés lors d’évènements que je couvre. Aujourd’hui je garde les conditions du concert pour réaliser ce genre de photographies : dans un court laps de temps, sans flash ou lumière de studio, sans savoir comment je placerai les artistes, ou comment j’organiserai ma photo. Au fil des années, je me suis rendu compte que je n’arrivais pas à créer en avance mais que je m’en sortais bien mieux dans l’urgence. Je ne suis épanouie que dans la contrainte, dans l’instant présent, dans l’humeur du moment.
📍 Site web de Gaëlle : https://gaelleevellinphotographe.tumblr.com
📍 Son compte Instagram : https://www.instagram.com/gaelleevellin
Crédit photo : Charly et la photographie
📍 Compte Instagram de Charly : https://www.instagram.com/charly_et_la_photographie
📍 Sa page Facebook : https://www.facebook.com/charlyetlaphotographie
Crédit photo : Julien Mota
La photographie, aussi loin que je m’en souvienne, a toujours été avec moi. Des sorties de classes en primaire et les couchers de soleil à l’APS Kodak. Et puis au même moment, il y a eu une trouvaille, un club photo et une amie, pendant le lycée. La trouvaille c’est un Minolta X700 de mon grand père, dans un grenier, un vrai trésor. Un club/labo photo noir et blanc s’est monté au lycée et avec cette amie, il est devenu une obsession. Là est arrivée l’envie d’en faire un métier. Cette amie est devenue photographe aussi.
Être autodidacte, c’est apprendre seul et par les rencontres. Dans mon boulot de l’époque (vendeur en magasin photo à Rennes), les rencontres étaient quotidiennes, passionnantes, et toutes différentes : photographes de studio, culinaires, de mariages, de mode, artistes et collectifs, amateurs passionné(e)s, fous de numérique ou travaillant en argentique… Pour la plupart, autodidactes et de toutes générations, jeunes talentueux ou aînés amoureux de la lumière.
Mon travail est né un peu de tout ça, et le plaisir comme l’apprentissage sont présents, à chaque fois. Entreprises, artisans, artistes, magazines ou agences me contactent pour des reportages, des portraits, des prises de vues en studio. En particulier aujourd’hui, dans le domaine culinaire. Cette passion pour la cuisine a amené de nouvelles rencontres. Elle m’a permis de rentrer dans des cuisines de chef.fes rennais.es, de trouver des gens aussi passionnés et impliqués que moi, dans
l’éthique des produits et des gens.
Crédit photo : Julien Mota
Après avoir passé beaucoup de temps en studio à déclencher des flashs, jouer avec la lumière naturelle s’est imposé pour quasi toutes les prises de vues. Les commandes se font en majorité en numérique bien sûr, mais l’argentique n’est jamais loin. Les vieux boîtiers, le grain, le noir et blanc, les pellicules, l’instant. Garder cette approche permet parfois de moins mitrailler et reprendre la valeur de l’image. Prendre le temps.
📍 Site web de Julien : https://www.julienmota.fr
📍 Son compte Instagram : https://www.instagram.com/julienmotaphotographe
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