Villa Boubou : dépôt-vente au cœur de Rennes tenu par Audrey et Sophie

Exit la déco surfaite et le luxe désuet des villégiatures traditionnelles, cette villa-là n’est pas comme les autres. Déjà parce qu’elle n’est pas à louer pour les vacances mais plutôt à visiter pour le plaisir des yeux ou celui de votre garde-robe. Car Villa Boubou n’est autre qu’une nouvelle boutique de seconde main, déjà bien implantée au cœur de Rennes.

Accueillante, belle, chaleureuse et typiquement rennaise, rehaussée du charme d’Odorico au sol, Villa Boubou a fait son nid dans le centre-ville rennais depuis le début d’année 2020. Quelque peu ralenties pendant le confinement, ses deux gérantes et fondatrices, Sophie et Audrey, n’en ont pour autant pas perdu leurs larges sourires et surtout leur engagement dans ce projet, né de la volonté d’agir pour l’environnement et de servir les Rennais désireux de consommer de façon responsable.

@Villa Boubou

Villa Boubou : la genèse du projet

Il faut dire que le projet de cette boutique de seconde main aura été une succession de belles rencontres, d’entraide, de chance et surtout de beaucoup de travail. Il y a un an, Sophie et Audrey ne se connaissaient pas. L’une revenait après quelques temps à Paris dans les milieux du cinéma et du théâtre, la seconde, récemment diplômée en gestion d’entreprise, exerçait comme assistante de direction dans une boutique de mode rennaise.

« J’avais ce projet de dépôt-vente en tête depuis un moment. J’ai senti que c’était le moment. Après un an et demi à Paris, je suis rentrée à Rennes avec l’idée de rendre la seconde main accessible et cool », explique Sophie.

Et Villa Boubou, ça vient d’où ?

@Villa Boubou – Logo : Étienne Danthez

« Le mot Villa est un clin d’œil aux grandes maisons de couture, Chanel, Dior… avec la volonté de prendre un peu le contre-pied avec un mot plus cool qui évoque le soleil et les vacances. Quant à Boubou, cela croise plusieurs choses. Le vêtement d’abord, mais aussi le prénom du petit garçon dans les demoiselles de Rochefort, un film qu’on aime particulièrement », explique Sophie.

Une collab’ qui coule de source

Des amis communs lui conseillent l’aide d’Audrey pour monter le dossier de son entreprise : premier rendez-vous, premier coup de cœur. « Nous avons eu un coup de foudre amical », avouent les filles. Et à force d’échanges et de conseils, Sophie passe du « je » au « nous » lorsqu’elle évoque la boutique. C’est donc tout naturellement qu’Audrey y prend part : « Sophie m’a envoyé un message pour proposer officiellement de la rejoindre dans cette aventure. Je lui ai demandé de me laisser quelques jours et puis finalement, dès le lendemain je lui disais un grand oui, c’était une évidence », raconte Audrey.

Du seconde main, de la vie et des projets

Les choses vont alors très vite, le magnifique local au sol Odorico qui abrite la boutique place de la Mairie, est le tout premier que les filles visitent en octobre 2019. Il y a pas mal de travaux mais elles ont aussi et surtout pas mal de potes et de réseaux. Tout un écosystème se crée autour d’elles, des copains peintres du dimanche à leur amie Dorothée de l’agence de déco intérieure Entiité qui les aide pour l’aménagement. Un mois après avoir obtenu les clés, la boutique ouvre.

Côté stock, les deux entrepreneures font appel à leur entourage, à l’entourage de l’entourage et finissent finalement avec un amoncellement de fringues à trier et surtout savamment sélectionné : « Nous voulions une sélection de vêtements qui nous ressemble, qui répond aux attentes de nos clientes, le tout dans un espace joli, coloré, qui donne envie. Tout est donc rangé par taille et par couleur », détaillent les deux jeunes femmes. Plus que leur offre, c’est tout un concept, émanant de leurs deux personnalités, qu’elles réussissent à créer, de la musique à la déco en passant par les collaborations qu’elles choisissent avec le Bazar à pétales ou bien encore la créatrice de bananes Chamay Créa et leurs ventes spéciales du dimanche dédiées aux hommes.

« On ne voulait pas que ce soit qu’un simple dépôt vente, amener un peu de vie, mettre en avant des artistes et faire que Villa Boubou soit un lieu de vie commun qui puisse servir à d’autres personnes ».

Un pari largement relevé que les deux amies entendent poursuivre, pleines d’idées en tête. Vente enfants, évènements dominicaux hors les murs exposition en boutique… Les projets florissent dans la tête des filles dont certains qui pourraient voir le jour à la rentrée.

Comment faire pour déposer ses fringues chez Villa Boubou ?

Elles doivent être en parfait état, lavées. Nous fixons les prix et vous récupérez 50 % du montant dès qu’elles sont vendues. Vos dépôts restent deux mois en boutique. Si elles ne sont pas vendues après ce délai, il faudra donc venir les récupérer !