« Des Histoires » : Festival documentaire du 9 au 12 septembre à Maurepas
Jusqu’à samedi (soir) prochain, le festival de film documentaire « Des Histoires » s’installe à Maurepas. L’occasion de visionner gratuitement trois docus, qui mettent en avant la jeunesse, l’adolescence et la parole des quartiers. À l’initiative de cet évènement, l’association « Comptoir du doc », qui organise une foultitude d’événements chaque année, valorisant le film documentaire. Interview avec Laetitia Foligné, l’une des chargées de programmation.
L’association Comptoir du Doc, basée à Rennes depuis … 20 ans a pour ambition de faire partager le « goût du doc » au plus grand nombre. Elle vise à promouvoir le film documentaire et le diffuser à un public varié.
« On veut valoriser des films forts, peu connus ».
Autant de films qui portent des regards singuliers sur le monde, autant d’occasions de confronter, questionner, nourrir ses propres représentations. L’association revendique son rôle citoyen, une forme de mission d’éducation populaire.
Crédit photo @Comptoir du doc
Nous proposons chaque année, une centaine de séances, une vingtaine d’ateliers, on reçoit des cinéastes, on investit une soixantaine de lieux à Rennes et ces alentours. Nous organisons le festival « Docs au féminin », « Docs en stock », en partenariat avec le musée de Bretagne, les « Etoiles à Rennes » qui propose une sélection de documentaires primés par la Scam (Société civile des auteurs multimedia). Et aussi, « Images de justice », « Made in China » qui se tiendra en octobre prochain. Et, bien sûr, en ce moment même, se tient le festival « Des Histoires » à Maurepas, qui associe des projections de films à des actions menées avec les habitants.
La sélection des trois films présentés, à savoir « Dans la terrible jungle » de Caroline Capelle et Ombline Ley, « Selfie » d’Agostino Ferrente et « De cendres et des braises » de Manon Ott a été faite par un groupe composé d’adhérents du collectif et d’habitants du quartier.
Crédit photo @Comptoir du doc
De plus, autour de ces projections, nous avons organisé des ateliers et notamment un stage qui a mobilisé des jeunes de 16 à 25 ans qui ont réalisé leur propre court-métrage accompagnés par deux cinéastes, Sarah Balounaïck et Maxime Moriceau. Ces jeunes ont fait le portrait des habitant.e.s de la tour 7 de la rue Mounier à Maurepas, qui sera bientôt désertée par ses locataires puisqu’elle va être rénovée. Le résultat de leur travail, le court-métrage « Au Bat’7», sera projeté le samedi 12 septembre à 22h, à l’espace du Clair Détour.
Bien sûr, en adhérant à l’association, chacun.e peut alors intégrer les groupes de programmation qui travaillent à la mise en place des différentes manifestations et sélectionnent les films qui sont diffusés. Enfin, on dispose d’une vaste vidéothèque de l’association ainsi que de tarifs préférentiels. Avis aux amateurs !
📍 Festival « Des histoires » du 9 au 12 septembre – Pôle associatif de La Marbaudais, Maurepas
Programme disponible : https://www.comptoirdudoc.org/programmations/des-histoires
🎬 Les projections du 9 au 11 septembre 2020 🎬
Ce film réunit tous les ingrédients d’un bon blockbuster d’auteur : un super héros, des cascades, un peu de sensualité mais pas trop, un jeune en fauteuil roulant turbo speed, des adolescents en ébullition, une fille populaire, un groupe de rock…
Projection suivie d’une rencontre avec les réalisatrices et d’un apéritif dinatoire.
2019 I France, Italie I 77 min Bande annonce
Alessandro et son meilleur ami Pietro, équipés d’un iPhone, filment leur vie à Traiano, un quartier de Naples contrôlé par la mafia locale et connu pour ses trafics de drogue. Les deux jeunes italiens nous racontent leur amitié, leurs jeux d’adolescents insouciants, et aussi l’histoire de leur ami Davide, qui a été tué par un carabinier alors qu’il n’avait que 16 ans.
2019 I France I 73 min Bande annonce
Portrait poétique et politique d’une banlieue ouvrière en mutation, De Cendres et de Braises nous invite à écouter les paroles des habitants des cités des Mureaux, près de l’usine Renault-Flins. Qu’elles soient douces, révoltées ou chantées, au pied des tours de la cité, à l’entrée de l’usine ou à côté d’un feu, ces paroles nous font traverser la nuit jusqu’à ce qu’un nouveau jour se lève sur d’autres lendemains possibles.
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